L’ordre du jour du sommet de Kigali sera pour l’essentiel guidé par l’actualité.
Les questions de paix et de sécurité devraient y tenir une part importante, ramenées sous le feu des projecteurs par l’acuité des situations récentes sur le continent et dans le monde.
Le terrorisme et la criminalité transnationale ont ouvert plusieurs cratères qu’il urge de circonscrire et d’éteindre ; mais plus encore d’en prévenir l’expansion.
Qu’elle s’identifie à Boko Haram dans le bassin du lac Tchad, aux Shebab en Afrique de l’est ou qu’elle prenne la forme d’attentats sporadiques au Mali, en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso ou au Niger, la résurgence de la terreur menace le développement du continent.
Elle confirme la pertinence de toutes les initiatives destinées à combattre le terrorisme et assurer la paix et la sécurité. Au nombre de celles-ci, la prochaine conférence de Lomé sur la sécurité et le sûreté maritimes, en octobre 2016.
Par ailleurs, depuis quelques jours, le Soudan du Sud et les affrontements meurtriers qui y ont éclaté appellent une action rapide pour protéger la population et éloigner le spectre de la guerre civile.
Le conseil de paix et de sécurité a proposé un aménagement corrélatif du mandat de la mission des nations unies dans le pays (MINUSS), avec un accroissement des troupes.
Le Togo participe au maintien de la paix au sein de la MINUSS et de plusieurs autres missions sous l’égide de l’Union africaine et de l’ONU.