Économie dynamique, résiliente et attractive

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Depuis une décennie, le Togo a mené de profondes réformes qui ont libéré son potentiel de croissance et transformé l’environnement des affaires. Les progrès réalisés en matière d’attractivité se reflètent dans la hausse des investissements étrangers. La pandémie de COVID-19 a affecté le dynamisme de l’économie togolaise compte tenu des actions mises en œuvre pour freiner la propagation du virus. L’activité économique a connu un ralentissement, la plupart des entreprises ayant enregistré une baisse de leurs activités.

Cependant, grâce aux différentes mesures prises par le Gouvernement à travers son plan de riposte, notamment en faveur des entreprises et des populations vulnérables, l’économie togolaise s’est montrée très résiliente. Le taux de croissance s’est maintenu à 1,8% en 2020 contre 5% en moyenne ces dernières années. En vue de relancer l’économie, une nouvelle dynamique axée sur la transformation structurelle de l’économie nationale a été impulsée avec l’adoption d’une Feuille de route gouvernementale. À moyen terme, l’exécution des différents projets et des réformes en application de ce document permettra de renforcer le cadre macroéconomique et le climat des affaires du Togo.

Les réformes et les investissements engagés ces dernières années pour moderniser les infrastructures ont permis de nombreuses avancées, à commencer par l’amélioration du climat des affaires, le renforcement des capacités du Port autonome de Lomé sur le plan logistique, ainsi que le positionnement de l’Aéroport International Gnassingbé Eyadema comme un hub régional pour le transport aérien intercontinental.

D’autres leviers de croissance à moyen terme sont identifiés : d’importants volumes d’investissements directs étrangers enregistrés sur la Plateforme Industrielle d’Adétikopé (PIA), le développement du commerce régional, une intermédiation financière plus performante, la modernisation des infrastructures électriques, de télécommunications et de transport. À terme, la croissance économique devrait atteindre 7% pour 2022-2023 contre 5,3% en 2021.

Dans ce but, le Togo poursuivra ses efforts en matière de gouvernance économique avec comme priorités l’assainissement des finances publiques via la maîtrise de l’endettement public et de l’inflation, le renforcement et l’élargissement de l’assiette fiscale, le financement approprié des secteurs porteurs de croissance, ainsi que la promotion du secteur privé.

Le Togo, un pays réformateur

Le soutien apporté au secteur privé, visant à promouvoir les PME/PMI dans une logique de compétitivité, la réduction des délais de création d’entreprise à 7 heures après le dépôt définitif et la mise en œuvre de nouvelles mesures fiscales et douanières ont permis au Togo de gagner 59 places au classement Doing Business de la Banque Mondiale entre 2018 et 2020, soit la meilleure performance africaine.

En matière de gouvernance économique et de mobilisation des investissements privés, le projet de loi relatif aux contrats de Partenariat Public-Privé (PPP), l’élaboration du Programme d’investissements publics (PIP) pour la période 2023-2025 et la création d’une Cellule Climat des Affaires (CCA) rattachée à la Présidence de la République, pour impulser et conduire ces réformes fondamentales, soulignent l’attention prioritaire accordée à l’environnement des affaires.

Le Togo, un hub portuaire et financier pour l’Afrique de l’ouest

Doté d’une plateforme portuaire et logistique d’excellence, la Plateforme Industrielle d’Adetikopé (PIA), véritable écosystème intégré, ainsi que d’un hub financier abritant les sièges de grands groupes et institutions bancaires panafricaines (BOAD, BIDC, Orabank, Ecobank), le Togo garantit la sécurité physique et l’opérationnalité des activités menées depuis son territoire.

Sa capitale, Lomé, dispose du port le plus profond de la sous-région, dont le fret ne cesse d’augmenter : la croissance du trafic est ainsi passée de 300 000 TUE à 1,7 millions TUE en 2020 et ce, malgré la pandémie.  

Le Port de Lomé s’est hissé au 4ème rang continental pour le transbordement de containers et représente une porte d’entrée idéale sur un marché régional de 400 millions de consommateurs, appelé à se développer avec l’entrée en vigueur de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).

Le Togo, vecteur d’innovation technologique et hub digital

La transformation digitale de l’économie est au cœur de la stratégie du pays : sur les 42 projets prioritaires de la feuille de route Togo 2025, les deux tiers ont une composante digitale. Les réformes prévoient notamment la poursuite et l’achèvement de la digitalisation des services publics, la création d’un registre social unique, et des investissements pour développer les infrastructures numériques, améliorer la bande passante, et permettre à 95% de la population de bénéficier d’une couverture internet en 2025.

Le raccordement internet au réseau mondial sera renforcé pour accompagner la connexion croissante des Togolais à Internet et favoriser l’implantation d’entreprises digitales. Trois câbles sous-marins additionnels relieront le Togo au réseau international d’ici 2025.

Enfin, le Lomé Data Centre, hub technologique pour stocker, administrer des serveurs tout comme des équipements informatiques d’entreprises et de l’administration, inauguré en juin 2021, est un site unique dans la sous-région qui consolide la souveraineté numérique du pays.

Lomé, hub financier de l’Afrique de l’ouest

La capitale togolaise est un centre d’affaires régional de premier plan, qui abrite 14 établissements bancaires et accueille le siège de plusieurs institutions financières multilatérales, comme la BOAD ou la BIDC. Membre de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine, le Togo est un hub de la bancassurance en Afrique de l’Ouest. Le pays a développé une culture d’accueil des services financiers. Lomé est ainsi le siège de la Banque Ouest-africaine de Développement (BOAD) ainsi que celui de la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC).

La capitale togolaise est également le siège d’importantes institutions financières privées panafricaines comme Ecobank et Orabank. Au total, 14 établissements bancaires sont implantés dans le pays, disposant de près de 250 agences. Avec un ratio de 5 succursales bancaires pour 100000 habitants, le Togo affiche l’un des plus hauts indicateurs de l’UEMOA. La crise du Covid-19 a permis par ailleurs un fort développement de la banque mobile et des services bancaires en ligne.  La performance des services financiers est une composante essentielle de l’attractivité globale

Le Togo présente également un marché de l’assurance particulièrement concurrentiel et diversifié, avec la présence de 13 acteurs. Il pesait 60 milliards de Francs CFA en 2020, un chiffre en progression de 25% au cours des quatre années antérieures à cet exercice.