Un pays aux atouts naturels

Partager sur :

Facebook
Twitter
LinkedIn
[wp_applaud]

Le Togo est un pays d’Afrique de l’ouest d’une superficie de 56.600km2. Il est situé entre le Ghanaà l’ouest, la République du Bénin à l’estet leBurkina Faso au nord. Le pays s’ouvre sur l’océan atlantique au sud avec une bande littorale de 50 km. La population est de 7 886 000 habitants en 2021 selon l’INSEED.

Nation de grande diversité culturelle, le Togo a la forme d’un corridor long de 660 Km, le reliant aux pays de l’hinterland.

Le Togo a pour capitale, Lomé, pour langue officielle le français et pour monnaie le franc CFA. Le pays qui est admis aux Nations unies le 20 septembre 1960, fait partie de plusieurs autres organisations régionales, continentales et internationales notamment la CEDEAO, l’UEMOA, l’Union africaine, la Francophonie et le Commonwealth.

Un écosystème favorable au développement durable

Le relief du Togo est varié entre littoral, montagnes, plateaux, plaines, vallées, une armature qui favorise le développement de l’agro-business, l’agroforesterie, l’élevage et l’éco-tourisme. Le pays est traversé par une chaîne de montagne ‘’Atakora’. Le relief moins accidenté est composé des monts Agou (986 m, le point culminant), Kloto, Alédjo Koranga, Malfakassa, Fazao, Kabyè et Défalé.

La côte togolaise, d’une bande sablonneuse est composée de lagunes et d’une variété de mangroves. Un étroit bandeau de moins d’un kilomètre de large sépare l’océan atlantique du Lac Togo. Dans la partie septentrionale, l’on retrouve la plaine de l’Oti, un véritable potentiel pour les agropoles.

La végétation est composée de deux principales zones : la partie sud-ouest abrite une forêt dense favorable aux cultures de rente (café, cacao) et la partie nord marquée par une végétation de type « Savanes boisées guinéennes ». On y trouve aussi des aires protégées et des forêts artificielles.

La faune est aussi variée avec des espèces protégées dans des parcs nationaux : Fazao-Malfakassa, Sarakawa et Kéran.

Il en est de même pour l’hydrographie marquée par les fleuves Mono, Oti, Zio et Haho, de grands bassins d’eau, des lacs (Togo et Zowla), lagunes et cascades (Kpimé, Aklowa, Tomégbé, Womé) qui demeurent des pôles d’attraction touristiques du pays.

Le pays jouit d’un climat intertropical qui varie du nord au sud. L’on note quatre saisons dans la partie méridionale : la grande saison sèche de novembre à mars, la grande saison des pluies de mars à juillet, la petite saison sèche d’août à septembre et la petite saison des pluies de septembre à novembre. Dans la partie nord, deux saisons se succèdent : la saison des pluies de mars-avril à octobre-novembre et la saison sèche d’octobre-novembre à mars-avril.

Togo, un pays écoresponsable

Le Togo s’est engagé résolument dans une démarche ambitieuse de gestion environnementale fondée sur l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre (GES) et le renforcement de la résilience des populations et des écosystèmes à travers, entre autres, la promotion des énergies renouvelables, la mobilité verte et la réduction des risques climatiques majeurs.

Le Togo a aligné ses priorités nationales de développement inscrites dans la Feuille de route gouvernementale 2020-2025 sur ses engagements climatiques. Ainsi, malgré son faible niveau d’émissions des GES, il a annoncé, lors de la 26ème Conférence des parties sur le climat (COP 26), son ambition révisée de porter ses contributions déterminées au niveau national (CDN) de 11,14% à 20,51% à l’horizon 2030. Il s’agit d’un effort national concret en cohérence avec les objectifs de l’Accord de Paris en matière de limitation du réchauffement climatique en deçà de 2 °C, voire 1,5 °C. Cet Accord a été ratifié par le Togo, le 28 juin 2017.

Afin de diminuer son empreinte carbone, le Togo a adopté une série de mesures-clés dans les secteurs de l’énergie, des déchets et de la foresterie. Ainsi, l’augmentation de la part des énergies renouvelables à hauteur de 50% dans le mix énergétique d’ici à 2030, la construction de la centrale solaire de 50 MW, le déploiement de 300.

Dans le secteur de la foresterie, le Togo a opté pour la promotion et le développement de l’agro écologie et l’agroforesterie mais aussi la gestion durable des aires protégées et la création des forêts communautaires en réponse à la dégradation des ressources en eau, l’érosion du sol et la désertification. A ce titre, le reboisement et la restauration des paysages, en perte de biodiversité à hauteur de 1% chaque année, permettront d’atteindre un taux de couverture forestière au-delà de 25% d’ici à 2030.

Les richesses du sous-sol

Les industries extractives sont pourvoyeuses d’importants investissements au Togo compte tenu d’un sous-sol riche en ressources minérales. La modernisation et l’expansion des activités minières sont autant de réformes engagées pour transformer en profondeur le paysage industriel togolais.

Les activités d’exploration et d’exploitation des ressources minières sont perçues comme des opportunités d’investissement et de renforcement du potentiel industriel de l’économie togolaise, conformément aux objectifs fixés par la Feuille de Route gouvernementale 2020-2025. Son sous-sol recèle de nombreuses ressources minérales, au premier rang desquelles le phosphate, dont le Togo est l’un des principaux producteurs africains. Il compte également d’importantes réserves de calcaire et d’argile, essentielles à la production de ciment.

À ce titre, la mine historique de Kpémé, l’un des plus grands gisements de phosphate au monde, est entrée en production dans le but d’atteindre 3,4 milliards de tonnes de roches phosphatées extraites chaque année.

Résolument volontariste, la stratégie du gouvernement togolais relative au secteur minier se décline à travers le Projet de Développement et de Gouvernance Minière (PDGM). Celui-ci prévoit une augmentation du nombre de permis d’exploitation de phosphate, de calcaire et d’argile, ainsi qu’une consolidation du cadre juridique relatif aux activités extractives. Une base de données recensant tous les sites et les gisements sur le territoire national est également en cours d’élaboration, avec l’objectif de doubler la valeur produite par ce secteur d’ici 2025.

Ces actions contribuent ainsi à accroître la compétitivité des industries extractives et transformatrices, à redynamiser les exportations togolaises et a vocation à créer plusieurs milliers d’emplois. Dans une perspective transversale, grâce à la modernisation du réseau routier et du Port de Lomé, cette stratégie entend également valoriser le Togo comme plateforme logistique d’excellence dans la sous-région.