Faure Gnassingbé en Galilée

Faure Gnassingbé en Galilée

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«Cherchez d’abord le royaume de Dieu» …

pourrait résumer cette étape initiale. Avant d’aborder les rencontres techniques et politiques de son agenda en pays hébreu, Faure Gnassingbé a consacré les premières heures à remonter le sentier -riche en symboles- de la foi, de la remise en perspective de l’homme vis-à vis de son créateur.

L’approche spirituelle de la vie des hommes et des nations n’est pas absente de la laïque République togolaise, loin s’en faut. C’est en cela que chaque citoyen peut librement trouver inspiration dans la démarche d’humilité et de foi du Président de la République qui a choisi des sites hautement symboliques pour cette première phase. 

L’ascension a conduit Faure Gnassingbé et sa délégation de la vallée du fleuve Jourdain au mont des béatitudes, passant par la synagogue de Capharnaüm. 

Hormis, les lieux saints, cette prospère région historique conserve aujourd’hui encore un fort potentiel touristique, avec la cohabitation de la cité antique avec l’agglomération contemporaine. 
 

De la théorie à la pratique,

Faure Gnassingbé a ensuite pu toucher du doigt la transcription en actes concrets des valeurs d’humanisme à l’hôpital Ziv, situé à seulement 30 km de la frontière avec la Syrie. 

Ici, ainsi que l’a rappelé un officiel de ce centre médical d’un genre particulier, «Nous traiterons toute personne dans le besoin. Si quelqu’un vient à la frontière sans jambes, vous ne pouvez pas le laisser là». 

Alors, de jour comme de nuit, dans une immense unité de soins à la pointe de la technologie, l’équipe indifféremment composée de juifs, d’arabes et de druzes sauvent des vies sans distinction. 

Les patients viennent surtout de la Syrie voisine en pleine guerre civile. Peu importe par ailleurs les rapports difficiles entre les deux Etats, l’armée israélienne qui dirige l’hôpital Ziv soigne les combattants syriens blessés. 

Cette vocation inspirée du bon samaritain, et dont on ne parle peut-être pas assez, a forcé l’admiration du chef de l’Etat togolais qui a émis le voeu que ces valeurs fassent école pour la paix dans la région. 

Cet exemple prouve en effet qu’il demeure possible de promouvoir la coexistence des hommes, même dans un contexte particulièrement difficile. 
 

Coexister en toute sécurité 

Sur les hauteurs du Golan, la délégation togolaise a reçu des éclaircissements sur la position de l’Etat hébreu, confronté à des menaces sécuritaires croissantes et complexes. 

Les développements récents de la situation en Syrie obligent en effet l’armée israélienne à concilier les impératifs de coexistence pacifique avec une vigilance militaire pour préserver la stabilité. 

Très attaché au maintien de la paix et de la sécurité, le chef de l’Etat togolais a suivi avec intérêt les explications du commandement de l’armée.