La rencontre à laquelle assistait le Premier ministre et plusieurs membres du gouvernement a également rassemblé les administrations publiques et les acteurs privés du secteur maritime, le corps diplomatique et les organisations internationales partenaires.
Les participants, en tête desquels le chef de l’Etat, ont écouté la présentation du rapport annuel de l’organisme national chargé de l’action de l’Etat en mer (ONAEM) par le ministre-conseiller pour la mer.
Le rapport a notamment mis l’accent sur l’amélioration notable du cadre législatif et réglementaire. De septembre 2015 à août 2016, l’Assemblée nationale a en effet accordé une autorisation de ratification ou d’adhésion à six (6) conventions internationales relatives au domaine maritime et voté quatre (4) lois. Plusieurs textes réglementaires ont également été pris par le gouvernement. La stratégie nationale pour la mer et le littoral 2016-2020 a également connu un début de mise en œuvre. Elle comprend cinq (5) axes stratégiques alignés sur les grandes lignes de la politique du pays en matière maritime.
Après les interventions liées à cette première présentation, le sommet de Lomé sur la sécurité et la sûreté maritimes et le développement en Afrique prévu du 10 au 15 octobre a été au cœur de toutes les autres présentations et contributions à l’événement de ce jour.
Le ministre des affaires étrangères, de la coopération et de l’intégration africaine a rassuré le chef de l’Etat et les participants que tout est bien mis en œuvre pour que le sommet de Lomé soit le point de départ d’une nouvelle approche pratique concertée des Etats africains pour la sécurisation des mers et océans au service du développement.
La charte de Lomé en projet permettra à toutes les parties prenantes de décliner concrètement la stratégie 2050 AIM de l’Union africaine.
Même son de cloche à la fin de l’exposé du coordonnateur général de l’organisation du sommet sur les aspects matériels et logistiques.
Les membres du corps diplomatique, notamment le chef de la délégation de l’Union européenne, l’ambassadeur des États-Unis et le représentant de l’ambassadeur de France ont, tour à tour , pris acte avec satisfaction de l’état d’avancement des préparatifs du sommet. Ils ont unanimement réitéré le soutien de leurs pays et institutions au Togo dans sa vision sur cette thématique et dans son positionnement résolu pour la défense des mers et océans.
Dernier intervenant de la journée, Faure Gnassingbé a édicté pour chacun des points abordés en amont et toutes les questions soulevées des instructions précises dans le sens d’une approche dynamique et efficace de l’action de l’Etat en mer.
Le President de la République a félicité les acteurs pour les progrès réalisés au cours de cette troisième année, accueilli avec satisfaction l’adhésion et le soutien du secteur privé et remercié les pays et institutions partenaires pour leurs contributions respectives.
La réunion annuelle du Haut-Conseil pour la mer est un cadre de concertation pour tous les acteurs et institutions intervenant dans les activités maritimes et portuaires et de la protection du littoral au Togo.
Cette troisième édition, largement consacrée à la préparation du sommet de Lomé pourrait emprunter son mot de fin au représentant de l’ambassadeur de France : «Bon vent et bonne mer au Togo !»