De grandes décisions de la Cedeao au Sommet de Lomé

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Le sommet a connu la présence effective de dix chefs d’Etat de la sous-région.

 

Était également présent à cette session le Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour la Guinée Bissau. La session s’inscrit dans la dynamique de l’organisation sous-régionale d’anticiper et de trouver des issues favorables à garantir la stabilité dans les pays membres.

 

Elle s’est félicitée des efforts chef de l’Etat Faure Gnassingbé, Président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao dans la résolution de la crise bissau-guinéenne.

 

Le Président de la République a d’ailleurs, dans son discours d’ouverture, réitéré la disponibilité de l’organisation à accompagner la Guinée Bissau.

 

«Nos frères bissau-guinéens peuvent compter sur notre présence attentive à leurs côtés jusqu’à ceux qu’ils parviennent à une solution concertée pour aider le pays à renforcer ses institutions».

 

Pour parvenir à une résolution durable de cette crise, les travaux ont été sanctionnés par un communiqué final qui fait ressortir les grandes décisions à savoir la nomination d’un Premier ministre de consensus en la personne d’Aristide Gomez et la tenue des élections législatives.

 

En outre, la Conférence a pris acte de la décision des acteurs politiques de l’ouverture prochaine du parlement.

 

La Conférence a également planché sur la situation au Togo. Elle s’est félicitée de la contribution du Président ghanéen Nana Akufo-Addo en vue de la résolution pacifique des tensions sociopolitiques. Elle invite les acteurs politiques et la société civile à s’abstenir de tout acte de violence et tout agissement susceptibles de menacer la paix et la stabilité.

 

Les chefs d’Etat du Ghana et de la Guinée Conakry ont été désignés facilitateurs de la CEDEAO pour le Togo. A cet égard, la Conférence les encourage à intensifier les efforts pour aider le gouvernement et les acteurs politiques dans la réalisation des réformes constitutionnelles, dans le respect des délais légaux, des normes et principes de la démocratie et de l’Etat de droit.