Le gouvernement togolais dans sa politique de promotion du secteur privé a pris plusieurs mesures pour alléger et sécuriser le processus d’établissement des entreprises.
Cette politique a porté des fruits d’autant plus que le nombre d’entreprises créées ces dernières années a sensiblement flambé.
Pour l’année 2020, malgré les impacts de la crise sanitaire sur l’économie nationale et la dégradation des indicateurs macroéconomiques, la création des entreprises a été prolifique dans notre pays.
Selon les statistiques affichées par le Centre de formalités des entreprises (CFE), les investisseurs et opérateurs économiques nationaux ont porté 9710 initiatives entrepreneuriales, soit une augmentation de 6% par rapport à 2019.
Parallèlement, le nombre d’entreprises créées par les étrangers a connu une hausse de 22,71%, pour atteindre 2831 entités.
Au total, 12 500 nouvelles entreprises ont été enregistrées en 2020, soit 1078 entités de plus qu’en 2019.
Autre fait marquant, les données du CFE révèlent une évolution des entités formalisées sous forme de SARL, avec une hausse de 4%. 27% des entreprises ont été enregistrées par des personnes morales contre 23% en 2019.
Le nombre d’entreprises portées par les femmes a aussi augmenté d’à peu près 11%, mieux qu’au cours des années antérieures. Les 3426 entités qu’elles ont formalisées constituent 27% des nouvelles entreprises créées.
Ce dynamisme témoigne une fois encore de l’efficacité des efforts consentis par le Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé pour faciliter la création d’entreprises, à travers l’amélioration du climat des affaires.
Cette politique novatrice a été marquée par la réduction considérable du coût et du délai de création, la dématérialisation des procédures ainsi que la suppression des frais d’annonce légale et de procédure relative à la recherche du nom d’antériorité.
D’autres mesures incitatives ont été également prises sur les orientations du Président de la République. Il s’agit entre autres du renforcement de la transparence, la célérité dans le traitement des contentieux commerciaux), l’adoption d’un nouveau code des investissements avec une panoplie de facilités notamment fiscales offertes aux entreprises.
A cela s’ajoutent la réduction des coûts des facteurs eau, électricité, la sécurisation des investissements à travers des dispositions réglementaires prises dans le domaine judicaire, l’obtention de prêt (droits légaux des emprunteurs et prêteurs), la dématérialisation des opérations douanières à l’importation tout comme à l’exportation, et la facilité dans l’obtention du permis de construire avec la réduction drastique des frais et du délais d’établissement et le transfert de propriété.
Ces résultats engrangés grâce à la volonté politique du Chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé et à sa vision de faire du Togo une terre d’investissement, de croissance et de développement inclusif, méritent d’être consolidés, et appellent à la mobilisation de tous les acteurs pour des perspectives en phase avec la feuille de route du gouvernement.