En janvier 2014, le Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé a inscrit le Togo au rang des pays d’inclusion sociale et financière, avec la mise en place effective du Fonds national de la finance inclusive (FNFI).
Sept ans après la mise en œuvre de cet instrument de développement social, les perspectives sont encourageantes, vu les résultats enregistrés sur le terrain.
De deux à sa phase pilote, le FNFI se retrouve en janvier 2021 avec une dizaine d’offres et un produit de micro assurance au profit des bénéficiaires
Sept produits ont été lancés entre 2015 et 2019. Il s’agit de Accès des Jeunes aux Services Financiers (AJSEF), Accès des Agriculteurs aux Services Financiers (AGRISEF), Accès des Pauvres aux Services Financiers (APSEF), Produit Saisonnier (PS), Produit d’Accompagnement Spécial (PAS), Produit d’Accompagnement à la Formalisation (PAF) et Projet d’Appui à l’Inclusion Financière des Femmes vulnérables (PAIFF),
À cela s’ajoutent trois nouvelles offres lancées en 2020 à savoir N’Kodédé (progrès en langue locale), des Kits de financement, formation et entrepreneuriat pour les jeunes apprentis en formation ou en fin de formation (KIFFE) et le Crédit de relance des MTPME et bien d’autres.
À la date du 28 janvier 2021, 1.766.277 crédits ont été octroyés pour un volume de crédits de 98,25 milliards FCFA.
En termes de remboursement, le Fonds affiche un bilan satisfaisant avec un taux moyen de 92,46% dans les délais, et offre la possibilité aux meilleurs clients d’avoir accès au crédit bancaire s’élevant jusqu’à 5 millions de FCFA.
Le Fonds a ainsi contribué à la réduction des inégalités sociales et au renforcement de la résilience des ménages en permettant aux populations vulnérables d’avoir accès à des moyens financiers pour exercer des activités génératrices de revenus.
Ces résultats font du Togo l’un des meilleurs pays de la sous-région en matière de Systèmes Financiers Décentralisés (SFD) selon le rapport 2019 de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) consacré à la situation de l’inclusion financière dans les pays membres de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA).
En 2019, le Togo a réalisé un taux de 25,1% pour le secteur bancaire classique et 78,5% pour le secteur des SFD. Alors qu’en 2018, la progression en matière d’accès aux services financiers était à 11,7%.
Le Chef de l’Etat togolais n’entend pas s’arrêter à ces prouesses. De nombreux défis restent à relever.
Sur ses orientations, le gouvernement met le cap sur la pérennisation du Fonds avec un nouveau schéma directeur (2021-2025) en vue du renforcement du cadre d’intervention de l’Etat, l’amélioration de la couverture géographique de services et la mise à disposition des services financiers digitaux via la création d’une banque digitale.
Bien d’autres programmes tel le projet ECO CCP qui accompagne les programmes d’inclusion financière en termes de transfert monétaire à travers la création des comptes d’épargne mobile rémunérés, le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) et le Programme d’appui aux populations vulnérables (PAPV), initiés par le Président de la République, ont également permis de faire de la finance inclusive un vecteur de développement économique et social.