La crise sanitaire liée à la Covid-19 a freiné la dynamique de la croissance des pays africains. Selon les données de la Banque mondiale, la pandémie a causé la première récession en 25 ans en Afrique subsaharienne, effaçant ainsi 5 ans de progrès dans la lutte contre la pauvreté.
Des efforts nationaux ont été déployés pour la relance des économies africaines, avec l’appui des partenaires au développement, mais le défi reste encore énorme.
Fort de cela, le Chef de l’Etat Faure Essozimna Gnassingbé et ses pairs africains se sont réunis ce jeudi 15 juillet 2021 à Abidjan en Côte d’Ivoire pour plaider en faveur des contributions plus conséquentes de la 20è reconstitution des fonds de l’Association Internationale de Développement (IDA20).
La rencontre a également mobilisé les responsables des institutions du groupe de la Banque mondiale (BM) notamment le Directeur général de la Société financière internationale (SFI) et le Directeur des opérations de la Banque mondiale.
Plusieurs sujets ont fait l’objet de discussion en l’occurrence les priorités de développement, l’impact de la Covid-19, le Plan de reprise économique et les besoins de financement.
Le sommet a été sanctionné par une déclaration dite «Déclaration d’Abidjan », un cadre de cadre de référence pour la priorisation des prochaines interventions du Groupe de la Banque mondiale sur le continent.
Cette feuille de route révèle de nouvelles approches collectives des questions prioritaires de développement économique et social. Il s’agit évidemment d’une stratégie commune qui permettra aux pays africains de renforcer substantiellement le capital humain, créer l’emploi à travers des politiques de développement du secteur privé et relancer les économies.
Il est également prévu des mécanismes d’anticipation des crises afin de protéger les populations d’éventuelles pandémies, de crises humanitaires, de catastrophes naturelles et d’insécurité.
Les chefs d’Etat africains ont exprimé leur gratitude aux partenaires au développement pour leur intérêt manifesté à la reconstitution pour d’au moins 100 milliards de dollars US des ressources de l’IDA d’ici à fin 2021 en vue d’atteindre les objectifs énoncés dans la feuille de route.