Plusieurs autres dirigeants sont également attendus à cette rencontre de haut niveau qui vise à mobiliser l’engagement des leaders africains en vue d’accélérer la prévention et éradiquer les violences contre les femmes et les filles à tous les niveaux sur le continent.
Les chefs d’État et de gouvernement réfléchiront sur plusieurs contraintes persistantes qui constituent des freins à l’épanouissement des femmes, notamment les violences sexuelles en période de conflits, les mariages et grossesses précoces, les mutilations génitales féminines et autres pratiques culturelles néfastes, l’accès limité à la terre et aux ressources, ainsi que la participation des femmes aux prises de décision.
Le chef de l’État et ses pairs vont réaffirmer leur engagement pour une société africaine plus inclusive, dont le développement s’appuie sur le potentiel de tous les citoyens.
Une déclaration politique sera adoptée à la fin des travaux pour soutenir la promotion de la lutte systématique contre les violences basées sur le genre, conformément à l’Agenda 2063 de l’Union africaine.
Le 25 novembre marque justement le début de la campagne de seize jours des Nations unies contre la violence basée sur le genre, au cours de laquelle la communauté internationale est appelée à agir pour accroître la prise de conscience, renforcer les efforts de sensibilisation et partager les connaissances et les innovations.
Cette année, le thème mondial est « Orangez le monde : mettre fin dès maintenant à la violence à l’égard des femmes ! »
Sous le leadership de Son Excellence Faure Essozimna Gnassingbé, le Togo est reconnu pour sa politique active de promotion des femmes. Le chef de l’État togolais a été distingué comme dirigeant « He for She » à Lomé le 15 octobre 2021.