Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a pris part ce 09 mai 2022 à Abidjan en Côte d’Ivoire à la 15ème Conférence des Parties à la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification et la sécheresse (COP15 CNULCD).
Plusieurs autres dirigeants africains ont également participé à cette rencontre internationale qui vise à apporter un nouvel élan politique aux délibérations des Parties, faire progresser le programme de neutralité en matière de dégradation des terres et attirer spécifiquement l’attention sur les questions de sécheresse et de restauration des terres.
Au cours des travaux, le chef de l’Etat et ses pairs africains, ont exprimé leurs profondes préoccupations face à la récurrence et la gravité des épisodes de sécheresse, la dégradation des terres et leurs impacts environnementaux, sociaux et économiques
Les dirigeants africains ont à cet effet partagé dans les perspectives du quinzième Objectif du développement durable (ODD 15), leurs expériences de leadership dans les domaines de préservation et de restauration des écosystèmes terrestres.
Ils ont également discuté des mécanismes innovants pour renforcer la résilience des populations affectées par la sécheresse.
Le Togo a formulé à cette occasion, des propositions concrètes conformément aux initiatives nationales pour la promotion de la foresterie communautaire, la restauration des terres, des paysages forestiers et l’augmentation du potentiel forestier.
Le Président de la République a réaffirmé à cette occasion son engagement continu dans la préservation de l’environnement et de la biodiversité.
Notre pays dispose d’un Plan national de lutte contre la sécheresse et la désertification, et a lancé le 1er juin dernier une campagne nationale systématique et d’envergure de reboisement et d’enrichissement de la biodiversité, avec pour ambition de planter un milliard d’arbres d’ici à 2030.
Pour agir efficacement contre la dégradation des terres et répondre à l’urgence climatique, les Chefs d’Etat africains ont adopté au cours des travaux, « la Déclaration d’Abidjan ». Il s’agit d’un engagement politique dans la lutte contre la désertification et la sécheresse en Afrique à travers l’investissement dans la réparation des terres.