Présent à ce deuxième rendez-vous US-Africa leaders Summit, qui s’est tenu du 13 au 15 décembre 2022, après celui de 2014, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a mené une série d’activités inscrites à son agenda dans la capitale fédérale américaine.
Ainsi au premier jour de cette rencontre destinée à redynamiser la coopération entre les pays africains et les États-Unis d’Amérique, le chef de l’État a pris part au Capitole, siège du Congrès américain, à la table ronde portant sur le partenariat régional décennal pour la promotion de sociétés pacifiques, inclusives et stables, initiée par la Maison Blanche et endossée par le parlement. Le Togo figure au nombre des partenaires des États-Unis pour la réalisation de cette ambition de paix, de stabilité et de prospérité économique, avec le Mozambique, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Ghana et la Guinée.
La deuxième journée a mis l’accent sur l’économie et l’approfondissement des échanges notamment en matière commerciale.
Le chef de l’État a ainsi échangé avec Madame Katherine Taï, Représentante au commerce américain. Les entretiens ont porté sur la promotion des échanges commerciaux dans le cadre de l’African Growth and Opportunity Act (AGOA).
Le partenariat entre les opérateurs économiques togolais et américains, ainsi que les opportunités qu’offre le Togo aux investisseurs américains ont été également au centre des discussions.
Pour rappel, AGOA est institué par une loi américaine sur la croissance et les opportunités de développement en Afrique, votée en mai 2000 par le Congrès en vue de permettre aux pays d’Afrique Subsaharienne d’exporter sur le marché américain sans droit de douanes. Notre pays est éligible à ce mécanisme depuis le 21 avril 2008.
Face aux enjeux mondiaux, un dialogue direct est engagé pour relever les défis communs portant notamment sur les priorités de développement des pays africains en vue de bâtir une économie mondiale forte et inclusive.
Dans cette dynamique, le chef de l’État a pris une part active, ce 14 décembre 2022, au US Africa Business Forum au cours duquel le Président des États-Unis, Joe Biden a fait de fortes annonces pour revitaliser les relations de partenariat entre les États-Unis et l’Afrique.
Dans les cinq prochaines années, plusieurs actions seront au cœur de la coopération entre les États-Unis et les pays africains ciblant divers domaines porteurs de croissance et de lutte contre la pauvreté.
Un accent sera mis sur le commerce régional, la bonne gouvernance, l’entrepreneuriat de jeunes et des femmes, le secteur privé, le financement des petites et moyennes entreprises, l’aide aux petits producteurs, la lutte contre le changement climatique, la transformation numérique, la cybersécurité.
C’est avec satisfaction que les autorités ont accueilli l’annonce de l’éligibilité du Togo au programme Compact du Millenium Challenge Corporation, un programme qui contribuera au développement économique du pays.
Cette qualification du Togo est le fruit d’un processus de réformes initiées sous le leadership du chef de l’État, Faure Essozimna Gnassingbé. Les performances obtenues en synergie avec le Millenium challenge corporation, sont donc une évolution majeure.
Le Président Faure Gnassingbé a insisté sur la poursuite des réformes visant le renforcement de la croissance économique et la promotion de l’inclusion sociale, car en définitive, c’est sur le bien-être et le quotidien des populations togolaises que les indicateurs d’impacts seront les plus éloquents.
Au cours des travaux dans différents panels de discussion, la délégation togolaise a présenté des priorités de développement du pays contenus dans la Feuille de route gouvernementale Togo 2025. Les échanges ont été menées autour des thématiques relatives à la connectivité numérique, à la sécurité alimentaire, la promotion des investissements et l’énergie, la consolidation de la paix et de la sécurité mondiale et régionales.
Le sommet des Leaders US-Afrique vise donc à renforcer la coopération de part et d’autre de l’Atlantique, en tenant compte des priorités mondiales et régionales avec l’implication du secteur privé, la société, les diasporas et les populations africaines.