Le chef de l’Etat réaffirme son engagement pour l’accès aux engrais en Afrique

Le chef de l’Etat réaffirme son engagement pour l’accès aux engrais en Afrique

Le chef de l’Etat réaffirme son engagement pour l’accès aux engrais en Afrique

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a marqué sa présence, ce 31 mai 2023, à la Table ronde de haut niveau sur la fertilisation et la santé des sols, sous le thème « Cultiver l’avenir en nourrissant le sols ».

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Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé a marqué sa présence, ce 31 mai 2023, à la Table ronde de haut niveau sur la fertilisation et la santé des sols, sous le thème « Cultiver l’avenir en nourrissant les sols ».

Cette rencontre internationale organisée par la Banque mondiale en collaboration avec la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) a connu la participation remarquable du Président de la Guinée Bissau, président en exercice de l’instance sous-régionale, Umaro Sissoco Embaló, du Président du Niger, Mohamed Bazoum, président en exercice de l’UEMOA, des ministres d’Etat du Bénin et de la Côte d’Ivoire, du Commissaire de la CEDEAO, du Commissaire de l’UEMOA, du Vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’ouest et centrale, et du Directeur général de l’Office chérifien des phosphates (OCP).

La présence de ces acteurs engagés pour faciliter l’accès des engrais aux agriculteurs, confirme le leadership du chef de l’Etat dans la mobilisation des ressources en faveur du secteur agricole et de la sécurité alimentaire sur le continent.

En témoigne l’adoption d’une feuille de route sur la santé des sols par les délégations pays en présence du Président Faure Essozimna Gnassingbé et de ses homologues de la Guinée Bissau et du Niger.

A travers cette mécanisme, l’instance sous-région s’engage à améliorer l’accès aux engrais, tout en mettant l’accent sur les cultures assurant la sécurité et la souveraineté alimentaires des populations et la mise en œuvre des actions prioritaires.

Le Président de la République a rappelé les enjeux de la rencontre avant de proposer des pistes pour une meilleure mise en œuvre de ce mécanisme innovant.

Pour le chef de l’Etat, l’atteinte des objectifs de la feuille de route passe par non seulement une planification mais aussi par une vision sous-régionale concertée.

« Face à ce besoin de trouver un juste équilibre, la planification et l’implication de l’État s’imposent. C’est pourquoi je suis favorable à une planification régionale. Comme l’illustre la Feuille de Route présentée ce jour, notre vision doit être sous- régionale avant tout » a indiqué le chef de l’Etat.

Les présidents de la Guinée Bissau et du Niger ont salué l’alignement de la vision du chef de l’Etat sur la politique de l’instance continentale et celle du Sahel.  Ils ont réaffirmé aux côtés du chef de l’Etat leur engagement en faveur d’une accélération des investissements et des réformes pour rendre les engrais plus accessibles et plus abordables.

Ensemble, dans un appel à renforcer la résilience des systèmes agricoles et alimentaires, les pays de la sous-région ont approuvé la Déclaration de Lomé portant sur une série d’objectifs et de mesures concrètes pour faciliter l’accès aux engrais et améliorer la santé des sols en Afrique de l’ouest et au Sahel.

Convaincus par la pertinence de la feuille de route, les chefs d’industrie et les partenaires au développement notamment la Banque mondiale, de l’Agence Régionale pour l’Agriculture et l’Alimentation en Afrique de l’Ouest (ECOWAP) et l’Office chérifien des phosphates (OCP) ont réitéré volonté d’accompagner cette approche innovante et intégrée de la gestion durable de la fertilité des sols dans la sous-région et au Sahel.

« En faveur des pays membres de la CEDEAO et avec les partenaires au développement, la Banque mondiale s’engage à accroitre leur soutien financier et technique pour une agriculture résiliente porteuse de développement durable et créatrice d’emplois. Nous travaillons avec les institutions africaines pour promouvoir la santé des sols et lutter contre l’insécurité alimentaire » a déclaré Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

D’ores et déjà, l’institution de Bretton Woods a annoncé 1,5 milliard de dollars supplémentaires dans le secteur de l’agriculture d’ici 2024, passant de 4 milliards déjà engagés et en cours de mise en œuvre à 5,5 milliards de dollars. 

Ce soutien continu de la Banque mondiale aux réformes nécessaires contribuera à l’amélioration la santé des sols et au renforcement du secteur des engrais en matière de gestion des subventions, de contrôle de qualité et traçabilité à travers des opérations de politique de développement et des projets de production d’engrais verts.