La crise sanitaire liée à la pandémie au Coronavirus a affecté la politique de développement à la base, mais avec l’engagement et le leadership du Président de la République, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, le gouvernement a poursuivi et intensifié les actions prioritaires au profit des communautés rurales.
Les programmes et projets mis en œuvre sur ses orientations ont porté leurs fruits. En témoigne l’amélioration significative des conditions de vie des communautés à la base.
En effet, au cours des douze derniers mois, le gouvernement togolais a renforcé la capacité de 1350 groupements à la base, ce qui a permis à près de 200 communautés de disposer de leur propre plan d’action.
Dans cette même dynamique, 36 fédérations de groupements ont bénéficié des appuis techniques et 500 GIE des accompagnements financiers de l’Etat.
206 nouvelles infrastructures socioéconomiques de base ont été construites et 7 nouvelles Plateformes multifonctionnelles (PTMF) alimentées par des sources énergétiques hybridées ont été implantées, ce qui porte le nombre à 350.
Des actions ont été également menées dans le cadre des Filets sociaux et Services de base (FSB).
Lancée en 2019 par le Président de la République, la phase pilote du projet FSB a permis au gouvernement de garantir un meilleur accès des communautés rurales défavorisées aux infrastructures socioéconomiques de base.
Au total, 191 communautés dans la région de la Kara ont bénéficié ce projet piloté par l’Agence nationale d’appui au développement à la base (ANADEB) à travers ses composantes « Infrastructures socioéconomiques de base », « transferts monétaires » et « cantines scolaires ».
Quarante-quatre villages répartis dans trente-trois cantons ont bénéficié de la composante : « infrastructures socioéconomiques de base » avec un montant estimé à plus de 1,056 milliard de francs CFA pour la réalisation des microprojets.
Il s’agit précisément de la réhabilitation et l’extension de deux (02) Unités de soins périphériques (USP), deux (02) retenues d’eau, un hangar de marché, onze (11) bâtiments scolaires, deux (02) centres communautaires, treize (13) forages photovoltaïques et deux (02) dalots.
La composante, « transferts monétaires » de son côté a touché et amélioré les revenus des 12.876 ménages de 144 communautés avec un coût de 670.260.000 francs CFA.
En ce qui concerne la composante « cantines scolaires », elle a permis d’accroître l’accès des élèves des communautés bénéficiaires à des repas scolaires réguliers et d’améliorer la fréquentation et la rétention dans les écoles.
La politique nationale de développement à la base demeure une approche pertinente et constitue un levier efficace de lutte contre la pauvreté et d’amélioration durable des conditions de vie des populations rurales de notre pays.