La mise en œuvre des nouvelles réformes institutionnelles de la Commission, conformément aux dernières directives de la Conférence des chefs d’Etats et de gouvernement de la CEDEAO était au centre des échanges.
«Nous devons passer à la Commission de quinze commissaires à neuf commissaires. Quel pays doit prendre le poste et les différents postes comment va-t-on les attribuer ? Nous devons organiser les réunions au niveau ministériel, au niveau présidentiel et ensuite faire le recrutement à ces différents postes. Les textes le prévoient et ce sont ces textes que nous allons appliquer» a précisé, M. de Souza.
Occasion pour son successeur M. Brou Kassi qui faisait également partie de la délégation de témoigner sa gratitude au chef de l’Etat togolais, président en exercice de la Conférence des chefs d’Etats et de gouvernement de la CEDEAO, pour avoir porté le choix sur sa personne lors du 52è sommet de l’institution qui s’est tenu à Abuja au Nigéria du 15 au 17 décembre 2017.
Le nouveau président de la Commission s’est félicité des sages conseils du Président Faure Gnassingbé dans t’atteinte de ses objectifs.
La situation sociopolitique de la Guinée Bissau était le second sujet abordé.
Une délégation de la Guinée Bissau conduite par l’ancien Premier ministre M. Carlos Correia, qui a également pris part aux échanges, a partagé à cet effet avec le chef de l’Etat togolais et la délégation de la Commission de la Cedeao, les derniers développements de la crise politique dans son pays.
Il s’agit notamment de la décision du Comité central du parti au pouvoir, le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert (PAIGC) de réintégrer les députés dissidents conformément à l’Accord de Conakry et de sa volonté d’organiser du 30 janvier au 4 février le prochain congrès du parti.
La délégation a salué la médiation du Président togolais dans la résolution de cette crise.