Bien avant la signature de ce jour, c’est l’engagement du pays à intégrer la dimension environnementale qui est notable
La signature par le Togo ce 19 septembre 2016 de l’accord de Paris issu de la 21ème conférence des parties sur le climat intervient dans le sillage de celles de la Chine et des États-Unis au début du mois.
L’entrée en vigueur de l’accord est soumise à sa ratification par au moins 55 Etats représentant 55% des émissions de gaz à effet de serre.
Le Togo compte pour 0,02% des émissions mondiales comptabilisées. De fait, l’importante cérémonie accomplie par Faure Gnassingbé ce jour doit être appréhendée, non pas seulement à l’aune des objectifs chiffrés fixés pour l’entrée en vigueur, mais surtout au regard des actes concrets qui accompagnent les engagements souscrits.
Ainsi, le plan national de developpement durable qui prendra le relais de la SCAPE dès 2017 fait de la prise en compte de l’Accord de Paris une priorité de l’action gouvernementale.
Cette approche est également confirmée par le choix des thématiques inscrites par le Togo à l’ordre du jour des travaux du sommet de Lomé attendu le mois prochain, sur la sécurité et la sûreté maritimes et le développement en Afrique.
La préservation de l’écosystème marin et de l’environnement côtier ainsi que la protection des populations riveraines y tiennent en effet une part importante.
Convaincu donc qu’il n’y a pas de vert sans du bleu, le Togo suivant la vision imprimée par le chef de l’Etat travaille, en amont de la Cop22 prévue en novembre à Marrakech, à obtenir à travers la Charte de Lomé un plan d’action ambitieux et volontariste en faveur des mers et océans, et par conséquent au bénéfice de l’environnement en général.