Le Président de la République Faure Essozimna Gnassingbé a activement participé ce 29 juillet 2021 aux travaux du sommet mondial sur l’éducation à Londres au Royaume-Uni.

La rencontre a mobilisé des Chefs d’Etat et de gouvernement et des partenaires de Global Partnership for Education (GPE) autour d’un seul objectif : s’unir pour soutenir une éducation de qualité pour tous les enfants notamment en préscolaire.

Le Président de la République a fait une remarquable intervention dans un panel des Chefs d’Etat aux côtés notamment de ses homologues nigérian, ghanéen, kenyan et malawite.

Le Chef de l’Etat s’est félicité de la tenue du sommet de haut niveau, eu égard à l’importance de la question de l’éducation préscolaire qui connait moins d’investissements.

Le Président de la République est parti du constat selon lequel la part des budgets alloués à l’éducation préscolaire reste faible, et la situation s’est exacerbée avec la crise sanitaire.

Face à ce tableau peu reluisant, le Chef de l’Etat a fait des recommandations en vue d’assurer plus d’égalité et d’équité en faveur de tous les enfants sans distinction de rang social de leurs parents.

« Il faut promouvoir l’éducation inclusive en offrant aux familles dans les régions les plus défavorisées et aux parents les plus pauvres, la chance d’assurer l’éducation de leurs enfants. Nous aurions aussi réglé le problème de l’éducation de la jeune fille qui est parfois victime de l’inégalité des sexes ajoutée à celle des familles où les filles sont malheureusement désavantagées. Ceci pourra donc contribuer à accroître les chances des femmes à accéder au marché du travail » a plaidé le Président de la République.

Le Chef de l’Etat a surtout préconisé «un investissement lucide, massif et audacieux dans l’éducation préscolaire ».

Le Président de la République encourage alors les Etats à investir davantage au profit de l’éducation préscolaire, gage de fondements indispensable à un meilleur épanouissement de l’enfant dans son évolution.

Pour terminer, le Chef de l’Etat a lancé un appel à plus de mobilisation des acteurs en vue de réduire significativement le taux d’échec, de redoublement et d’abandon scolaire.

Pour le Chef de l’Etat, «une jeunesse mieux éduquée, est une garantie pour un pays plus prospère, car la jeunesse est l’avenir d’un pays. Dans notre cas, la jeunesse est l’avenir de notre continent ».

L’intervention du Chef de l’Etat a été très appréciée par les autres panelistes qui ont abondé dans le même sens en appelant la communauté internationale à s’engager davantage pour assurer un meilleur avenir aux enfants à travers des décisions fortes et courageuses.