L’agriculture demeure l’un des piliers de l’économie togolaise. Ces dernières années, le secteur a bénéficié du soutien du gouvernement et des partenaires au développement.
Pour accélérer la cadence, le Président de la République SEM Faure Essozimna Gnassingbé a opté pour des investissements ciblés et des projets d’envergure.
Le chef de l’Etat prendra ainsi des mesures adéquates pour l’accélération et l’extension efficientes du Mécanisme incitatif de financement agricole (MIFA) à de nouvelles filières porteuses.
A cela s’ajoute le renforcement de l’accès des acteurs des chaînes de valeur agricole au financement privé, à l’assurance maladie et à la protection sociale.
D’importants projets seront également mis en œuvre pour le développement du secteur agricole surtout en matière d’infrastructures, d’équipements et d’intrants agricoles.
En partenariat avec le secteur privé, le gouvernement poursuivra le programme de construction et d’aménagement des terres d’irrigation en faveur des jeunes et des entreprises de mécanisation agricoles dans toutes les régions.
Le gouvernement continuera également la politique de modernisation des techniques productives et transformatrices au profit des communautés, à travers l’accélération et le renforcement de la mécanisation et la mise en place des aménagements hydro-agricoles.
Les producteurs agricoles bénéficieront en outre d’une réduction conséquente des coûts et des prix liés à l’acquisition et à l’utilisation des engrais à travers la production locale, et de l’exonération des taxes et des droits fiscaux sur les équipements et matériels agricoles.
De nouvelles dispositions sont également annoncées pour renforcer la promotion de l’entreprenariat agricole, avec la création de 2000 entreprises agricoles, et de l’agriculture biologique notamment dans les filières à forte valeur ajoutée.
Le gouvernement poursuivra, dans la même dynamique, la politique de développement de la production animale et halieutique, avec le soutien à la création des ranchs et la construction des abattoirs modernes dans les régions et la mise en place des installations frigorifiques adaptés.
Par ailleurs, l’Etat accompagnera l’installation d’une zone de pâturage par commune rurale avec une aire d’abattage pour maîtriser la transhumance et assurer le contrôle et la traçabilité de la production locale.
La vision du chef de l’Etat exige un partenariat public-privé, et une forte implication de tous les acteurs de chaînes de valeur agricole et leur coopération étroite.
Le gouvernement veillera à ce que l’ensemble des actions de tous ces acteurs concourent à l’atteinte des objectifs.
Ces nouvelles initiatives du Président de la République viennent en complément aux projets agricoles développés ces dernières années en vue de la création des pôles de transformations agricoles compétitifs.
Elles témoignent, à cet égard, de la ferme volonté politique du chef de l’Etat Faure Gnassingbé de faire de l’agriculture un secteur prioritaire porteur de croissance économique et de progrès social.