Bancarisation et inclusion financière : le Togo réalise de nouvelles performances dans l’espace UEMOA

Bancarisation et inclusion financière : le Togo réalise de nouvelles performances dans l’espace UEMOA

Bancarisation et inclusion financière : le Togo réalise de nouvelles performances dans l’espace UEMOA

La Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) a publié son rapport annuel 2019 consacré à la situation de l'inclusion financière dans les pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

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La Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) a publié son rapport annuel 2019 consacré à la situation de l’inclusion financière dans les pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

L’institution bancaire a mené son enquête à partir de plusieurs indicateurs clés notamment le taux de bancarisation strict (TBS), le taux de bancarisation élargi (TBE) et le taux global d’utilisation des services financiers (TGUSF) ou d’inclusion financière.

Le rapport laisse apparaître une nette amélioration du taux de bancarisation et d’inclusion financière dans l’Union.

Dans l’ensemble, le taux d’accès des populations aux services financiers est passé de 17, 2% en 2018 à 18,0% en 2019  soit une progression de 0,8% imputable à l’augmentation de 9%  du nombre de particuliers titulaires de compte auprès des banques au cours de l’année 2019.

Le Togo affiche un taux de bancarisation strict (TBS) de 25,1%, en termes de population adulte détenant un compte dans les banques, les services postaux et les caisses nationales d’épargne.

Avec cette nouvelle performance, le pays se positionne pour la deuxième fois consécutive au premier rang dans la zone UEMOA devant le Bénin (24,8%), le Burkina Faso (23,2%) et  la Guinée Bissau (20,3%).

Globalement, le taux de bancarisation élargi (TBE) de l’Union, en termes d’utilisateurs des services de microfinance est de 39,7% en 2019 contre 38,3% en 2018, soit une hausse de 1,4%.  En la matière, notre pays enregistre le taux le plus élevé de l’ordre de 78,5%, largement au-dessus de la moyenne de l’Uemoa (39,7%), devant le Bénin (72,2%), le Sénégal (52,0%) et le Burkina (43,4%).

Le taux global d’utilisation des services financiers (TGUSF) ou d’inclusion financière au sein de l’Union a également connu une augmentation considérable. Fort du taux élevé des utilisateurs de monnaie électronique, le taux d’inclusion financière global est passé de 55,5% en 2018 à 60,1% en 2019. Notre pays enregistre un score honorable en se positionnant au 3è rang.

Ces nouvelles performances du Togo  sont le fruit de la politique de développement  et de réformes économiques initiée par le chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé pour promouvoir l’inclusion sociale et financière. Des résultats concrets et satisfaisants ont été engrangés à travers plusieurs programmes dont le Fonds national de la finance inclusive (FNFI) et ECO CCP.

 Le FNFI à travers ses produits notamment APSEF, AJSEF, AGRISEF, PAS et N’Kodédé facilite l’accès des populations défavorisées aux Services financiers décentralisés (SFD).

A l’initiative du Président de la République, le projet ECO CCP qui accompagne les programmes d’inclusion financière, a permis à la Société togolaise des postes (STP) de développer de nouveaux relais de transfert mobile dans les zones rurales ou peu couvertes par les microfinances et les banques à travers la création des comptes d’épargne mobile rémunérés.

A ces actions significatives qui encouragent la mobilisation de l’épargne dans le pays, s’ajoutent les réformes économiques engagées par le chef de l’Etat. L’objectif étant de prendre en compte les populations exclues des circuits bancaires classiques en vue d’assurer le développement de la finance de proximité  et d’accroître le taux de bancarisation.

Avec la nouvelle stratégie nationale d’inclusion financière, des programmes sont en cours d’exécution pour promouvoir davantage le Système financier décentralisé et la digitalisation des transactions financières dans toutes les régions du pays, conformément à l’axe1 de la Déclaration de politique générale (DPG) du nouveau gouvernement.

Ce nouveau rapport de la Banque centrale confirme que le Président Faure Gnassingbé a encore tenu à ses promesses, celles d’améliorer sensiblement l’autonomisation financière des populations, et de faire de la finance inclusive un vecteur de développement économique et social.