Le Président de la République Faure Essozimna Gnassingbé et ses pairs de la CEDEAO se sont réunis, ce dimanche 30 mai 2021 à Accra au Ghana, en session extraordinaire sur la crise sociopolitique au Mali.

Les dirigeants ouest africains ont examiné, à cette occasion, les rapports sur les derniers développements dans ce pays frère.

Ils ont exprimé leurs vives et profondes inquiétudes face à la crise actuelle au Mali, qui arrive à mi-chemin de la fin de la période de transition convenue, dans le contexte des défis sécuritaires et à la pandémie de Covid-19, avec ses conséquences socio-économique désastreuses.

Conformément au Protocole additionnel de la CEDEAO sur la démocratie et la bonne gouvernance, la Conférence a défini de nouvelles lignes d’action en vue d’un retour à l’ordre constitutionnel d’ici à février 2022.

Les Chefs d’Etat ont fermement condamné la violation des décisions prises lors du sommet extraordinaire du 15 septembre 2020, et suspendu par conséquent le Mali des instances de l’espace communautaire.

La Conférence a, par ailleurs, appelé les acteurs maliens à la nomination immédiate d’un Premier ministre issu de la Société civile, à la formation d’un gouvernement inclusif ainsi qu’au respect strict du calendrier de la transition.

Le Président de la République, qui fait de la paix et la stabilité un facteur fondamental de développement et de l’intégration de la sous-région, a réaffirmé sa disponibilité et son engagement à adhérer à tous les efforts pouvant permettre de lever les défis de la stabilité et du développement durable dans ce pays.