Le département d’Etat américain a rendu public en juin dernier le rapport 2021 sur la transparence budgétaire en Afrique. Deux indicateurs ont été pris en compte à savoir l’accessibilité et la fiabilité des documents fiscaux publics.

Le niveau de transparence budgétaire du Togo a été jugé satisfaisant.  Dans l’espace UEMOA, le Togo, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso sont les pays qui respectent les exigences minimales en matière de transparence budgétaire.

Le Togo fait partie de la première catégorie de classification, comprenant les pays qui publient régulièrement leurs budgets et documents financiers fiables et accessibles.

Sur 53 pays africains évalués, 16 sont classés dans cette catégorie dont sept de la CEDEAO que sont le Togo, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Cap-Vert,  la Gambie, le Ghana et le Nigeria.

Outre cette catégorie de pays dont le niveau de transparence a été jugé satisfaisant par les USA, deux autres font partie du groupe des pays qui ont enregistré des progrès significatifs et ceux qui n’ont pas réalisé de progrès considérables en matière de transparence fiscale.

Ce rapport témoigne ainsi de l’efficacité des réformes institutionnelles mises en œuvre par le gouvernement togolais en vue de l’amélioration continue de la transparence fiscale, l’assainissement des dépenses publiques,  la gestion économique et financière et la lutte contre la corruption.

Faut-il le rappeler, notre pays dispose depuis 2014 d’une loi portant code de transparence dans la gestion des finances publiques.

Ce texte met en exergue la bonne gouvernance, le droit des citoyens d’accéder aux documents et aux informations légales ainsi que l’obligation de répondre de l’exécution des tâches et responsabilités assignées dans le cadre du mandat et des ressources fournies.

Le Togo a également opéré des réformes relatives à la publication du budget en ligne.

La transparence budgétaire est un élément essentiel d’une gestion efficace des finances publiques. Ce mécanisme indispensable à la viabilité économique, contribue au renforcement de la confiance des partenaires des marchés privés.