Les grandes décisions du sommet d’Accra pour la stabilité dans la sous-région

Les grandes décisions du sommet d’Accra pour la stabilité dans la sous-région

Les grandes décisions du sommet d’Accra pour la stabilité dans la sous-région

Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé et ses pairs de la CEDEAO se sont réunis ce jeudi 3 février 2022 à Accra au Ghana en session extraordinaire consacrée aux récentes évolutions politiques intervenues au Burkina Faso, en Guinée et au Mali.

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Le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé et ses pairs de la CEDEAO se sont réunis ce jeudi 3 février 2022 à Accra au Ghana en session extraordinaire consacrée aux récentes évolutions politiques intervenues au Burkina Faso, en Guinée et au Mali.

Les dirigeants de la sous-région ont examiné les rapports de missions des chefs d’Etat-major des armées et des ministres des Affaires étrangères de la CEDEAO à Ouagadougou suite aux décisions du dernier sommet extraordinaire du 28 janvier 2022.

La Conférence a décidé d’accompagner le Burkina Faso pour une sortie de crise et un retour rapide à l’ordre constitutionnel, la stabilité et la paix sociale, elle a invité les autorités burkinabè à mettre en place les organes de la Transition et à adopter un calendrier électoral.

S’agissant du Mali et de la Guinée, les chefs d’Etat, après avoir examiné la situation qui prévaut dans les deux pays, ont invité les autorités maliennes à proposer rapidement un chronogramme acceptable à la CEDEAO afin de permettre la levée progressive des sanctions.

La CEDEAO réitère sa disponibilité à travailler de concert avec l’Union africaine et les Nations Unies, en vue d’apporter l’appui technique nécessaire aux autorités du Burkina Faso, de la Guinée et du Mali dans la mise en œuvre d’un calendrier électoral acceptable.

La Conférence a exprimé sa vive préoccupation face aux cas de violation de l’ordre constitutionnel dans la région.

L’instance sous- régionale a réaffirmé par conséquent son engagement à renforcer la démocratie et la bonne gouvernance dans la région, et instruit la Commission à accélérer la révision du Protocole additionnel de 2001 sur la Démocratie et la Bonne Gouvernance et des textes connexes.