Le numérique s’impose aujourd’hui comme l’un des secteurs porteurs qui offrent de grandes opportunités de création d’emplois et de lutte contre la pauvreté.
Les technologies numériques ont d’ailleurs contribué effectivement au renforcement de la résilience économique durant la crise sanitaire de la Covid-19 dans différents pays. Le Togo a été une référence en la matière avec la mise en place du programme NOVISSI, un mécanisme de transfert monétaire pour soutenir tout citoyen impacté par les mesures de riposte à la pandémie.
Malgré des efforts, seuls 36% de la population d’Afrique de l’ouest et du centre ont accès à la connectivité à haut débit. Il est alors urgent de mener des réflexions approfondies pour accélérer la transformation numérique en Afrique.
Ainsi, en marge des assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international à Washington, le Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé, a participé à des discussions de haut niveau en partageant l’expérience togolaise avec l’ambitieux projet de digitalisation de notre pays, Togo Digital 2025 qui a mobilisé d’importants investissements pour la réalisation d’infrastructures numériques des plus modernes.
L’on peut citer la construction de Lomé Data Center d’importance stratégique et l’atterrissage du câble sous-marin Equiano qui va favoriser une connexion haut débit pour la sous-région ouest-africaine et au-delà.
Le Togo a bâti sa stratégie digitale autour de trois axes fondamentaux en lien avec la feuille de route gouvernementale Togo 2025 à savoir la réalisation des infrastructures numériques, la digitalisation des services publics et le projet de l’écosystème digital. Malgré la volonté politique, cet ambitieux programme nécessite d’importants investissements.
Pour le chef de l’Etat, le secteur privé doit être mis à contribution dans une dynamique d’un partenariat public-privé pour permettre au numérique de jouer son rôle de moteur de développement.