Conformément aux décisions du gouvernement, les établissements d’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et technique rouvrent leurs portes le 02 novembre prochain.
Cette rentrée intervient malheureusement dans un contexte particulier marqué par la pandémie au Coronavirus. Face à cette situation, le chef de l’Etat, SEM Faure Essozimna Gnassingbé, qui fait de la formation de cadres compétents l’un des piliers fondamentaux du développement durable, a fait prendre des dispositions idoines pour assurer une rentrée sans contraintes majeures au monde scolaire.
Il s’agit entre autres de la construction et de la réhabilitation des infrastructures, du renforcement et de l’amélioration des conditions de vie du personnel enseignant et des mesures barrières liées au coronavirus. Déjà le premier Conseil des ministres du nouveau gouvernement, tenu ce 28 octobre 2020, est largement revenu sur la question.
Des stratégies d’approche adéquates pour lever le défi d’une année scolaire stable et satisfaisante pour tous les acteurs ont été adoptées. Ainsi, le gouvernement a décidé la gestion rationnelle des effectifs en limitant à 30 par classe au préscolaire, à 60 au primaire et au secondaire. L’autre option, c’est l’institution d’un système de double flux dans les établissements dont les effectifs sont beaucoup plus importants qui consiste à une répartition d’apprenants en deux groupes : le premier le matin, et le second l’après-midi.
Pour cette année académique 2020-2021, plus de 2.500.000 élèves sont attendus dans l’enseignement général, et près de 50.000 dans l’enseignement technique et de la formation professionnelle.
L’effectif des enseignants disponibles sera renforcé par le recrutement et le déploiement d’un nombre supplémentaire dans les établissements scolaires. Il est prévu cette année un nouveau concours de recrutement d’enseignants.
Dans la même dynamique, le premier Conseil des ministres a pris de nouvelles mesures en faveur des Enseignants volontaires (EV) en décidant le versement de la seconde tranche de l’allocation financière exceptionnelle en faveur de cette catégorie d’enseignants au titre du Programme de revenu universel Novissi.
Cette importante décision permet non seulement à cette couche socioprofessionnelle de se prendre en charge en cette période de crise sanitaire, mais aussi et surtout d’apporter pleinement leur contribution à l’effectivité de la rentrée scolaire et à l’encadrement des apprenants.
Tout ceci répond à l’engagement du chef de l’Etat d’accorder une priorité à la jeunesse togolaise conformément à sa vision politique qui est de satisfaire les besoins fondamentaux de toutes les couches sociales togolaises.