Le Président de la République SEM Faure Gnassingbé Essozimna s’est résolument investi dans la promotion de la femme togolaise.
En plus des mécanismes institutionnels d’accompagnement existant, d’importants programmes et projets d’autonomisation, d’entrepreneuriat et d’inclusion sociale et financière ont été déployés.
En ce qui concerne l’équité genre, le code électoral de 2012 révisé en 2013, intègre des mesures exceptionnelles pour l’amélioration de la participation des femmes à la gouvernance politique.
La protection juridique et sociale de la femme a été également renforcée. Le code pénal révisé en 2015 prévoit des dispositifs spécifiques sur les violences faites à l’égard de la femme.
Le code des personnes et de la famille intègre de nouvelles dispositions qui constituent des avancées majeures pour la femme, et l’adoption du code foncier et domanial en juin 2018 assure son accès au foncier.
Pour les prochaines années, le chef de l’Etat met le cap sur la pérennisation de ces mécanismes, et envisage une nouvelle politique de promotion et d’entrepreneuriat de la femme, en phase avec le Plan national de développement (2018-2022).
Des lors, la proportion des femmes propriétaires d’entreprises sera portée de 22,42% à 28%, et celle des femmes ayant accès au crédit de 44,36% à 60%.
Dans cette dynamique, des dispositions sont déjà prises pour la poursuite de l’initiative présidentielle de réservation de quota de 25% de marchés publics aux femmes entrepreneurs, et la création d’un statut de zone franche pour les femmes à travers la simplification et la réduction des procédures, des formalités et des taxes et coûts y afférents.
Des mécanismes seront également mis en place pour accompagner les femmes dans la création des entreprises agricoles, et porter la proportion des femmes salariées agricoles de 58,11% à 80%.
Il est prévu, dans ce contexte, la réservation d’un quota de 30% de la superficie de chaque Zone d’aménagement agricoles planifiées (ZAAP) aux femmes, et l’organisation de 50.000 femmes dans les opérations de transformation, conditionnement et commercialisation des produits agricoles.
En matière de santé maternelle, de nouvelles politiques seront mises en œuvre pour rendre totalement gratuite la césarienne qui était fortement subventionnée à 98% par l’Etat. La prise en charge des femmes enceintes sera également gratuite pour les besoins sanitaires.
Ces nouvelles mesures permettront aux femmes de jouer pleinement leur rôle d’acteurs de développement économique et de progrès social.